Nous vous présentons une mise en forme simple, mais très performante : le lignage de script. Elle est spécialement conçue pour la mise en page des scripts destinés au doublage. Le lignage permet de compter les lignes qui composent le script et génère instantanément une feuille de travail en format Word ou Excel.
Il peut être utilisé sur n’importe quel PC équipé de la suite Microsoft Office. Pour obtenir le résultat souhaité, il convient de respecter certaines règles simples. Le traducteur spécialisé en doublage peut les apprendre rapidement, ce qui facilite le travail effectué en salle d’enregistrement.
Les deux clés du lignage
LA TOUCHE TAB → : elle est utilisée pour indiquer le début des répliques. Elle est placée strictement et uniquement entre le nom du personnage et de sa réplique. Elle ne peut être utilisée à d’autres emplacements du scénario.
EXEMPLE :
DON ABBONDIO → Ces messieurs sont gens du monde…
LA TOUCHE ENVOI ↵ : cette touche indique la fin des répliques. Elle est toujours placée à la fin de la réplique, jamais à l’intérieur, ou entre un personnage et sa réplique.
Voici un exemple d’utilisation correcte de la touche↵ : DON ABBONDIO → Ces messieurs sont gens du monde et savent très bien comment se passent ces sortes de choses. Le pauvre curé n’y est pour rien, il font leur arrangements entre eux, et ensuite… ensuite, ils viennent à nous comme on irait à un comptoir recevoir son argent ; et nous… nous sommes les serviteurs du bien commun.
↵
Voici un exemple d’utilisation erronée de la touche :
DON ABBONDIO → Ces messieurs sont gens du monde et savent très bien comment se passent ces sortes de choses. Le pauvre n’y est pour rien : ils font leurs arrangements entre eux et ensuite… ensuite, ils viennent à nous comme on irait à un comptoir recevoir son argent ; nous, nous sommes les serviteurs du bien commun.
↵
La touche ↵, par contre, peut être placée entre deux phrases. Utilisée de cette façon, elle a une fonction d’espacement du texte.
DON ABBONDIO → Ces messieurs sont gens du monde et savent très bien comment se passent ces sortes de choses.
↵
↵
↵
DON ABBONDIO → Le pauvre curé n’y est pour rien…